8ème Rencontres Euro maghrébines des écrivains |
" CHANGER LE MONDE PAR L’ECRITURE "
Les 8ème Rencontres euro maghrébines des écrivains, organisées par la Délégation de l’Union européenne à Alger, ont pris fin, jeudi à la salle El Djazaïr, au Palais des expositions des Pins maritimes, après deux jours de débat au 21ème SILA. Jeudi matin, plusieurs écrivains sont revenus sur leurs premières expériences en écriture. «Mes deux premiers écrits étaient un roman «Un destin russe» et un récit « Petite cosaque, le manège de la compétition». L'écriture de «Le destin russe» est pour moi assez facile, comme un jeu.
. Parler à la troisième personne du singulier m'a permis de glisser dans différentes sensibilités, les englober et surtout les aborder par l’humain», a souligné Lise Chasteloux. Jamel Jlassi, romancier et poète tunisien, a confié, pour sa part, qu'il était un joueur de football et danseur break dance. « Un jour mon oncle m’a offert un livre, celui de Taha Husseïn. Cet cadeau a changé ma vie puisque j’ai du rompre avec le sport et la musique. Je suis devenu, depuis, un mordu de l’œuvre de l'écrivain égyptien. Je rêve d’ailleurs de mener une carrière comme lui. J’ai écrit mon premier roman à l’âge de 20 ans, « Les feuilles salées ».
Je rêve de changer le monde par l’écriture», a-t-il dit. L’auteure belge Aïko Solovkine a estimé que rencontrer des écrivains maghrébins, dans la conjoncture actuelle, parait important. «Parce qu’il y a une vision partiellement biaisée du Maghreb, de l’Islam en Europe. Il est intéressant d’avoir ce regard littéraire sur ces questions qui commencent à sérieusement gangrener une partie de l’Europe. En visitant ce salon, j’ai été impressionnée par le nombre important d’éditeurs, j’avais lu qu’on ne publiait pas assez de livre dans le monde arabe. Je suis sur place et je déments cette information. J’ai constaté une faim du livre chez le visiteur algérien» , a-t-elle déclaré. Aïko Solovkine dit être venue à l'écriture à l'âge de 4 ans. «J'ai tenu à ce que le texte « la nuit, en trois mois » soit publié. Après sa publication, il y a eu un sentiment de réveil chez moi. Mon écriture est crue, noire et dure. J’ai une écriture masculine», a-t-elle confié.
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