" LE SON DES FLEURS... "

Nombreux visiteurs ont fait escale mardi au stand de l'Egypte, au pavillon central, où les poètes Ali Mansour et Chawkat Masri ont déclamé des textes savoureux. Ali Mansour évoque dans sa poésie les personnes démunies, les chagrins d'amour, les fleurs. Plus politiques, les poèmes Chawkat Masri dénoncent, par exemple, l'anarchie annoncée... Les deux poètes déplorent la perte des repères, se révoltent contre l’oubli des valeurs morales, mais restent conciliants gardant ouverte une fenêtre. Voici un extrait d’un des poèmes d’Ali Masri :

" Les plantes, mon ami
L’adage disparaît lorsqu’on ne prend pas soin
Le son des fleurs même lorsqu'on avance dans l’âge
Ne s’émousse point et recommence à redonner vie ".

Dans un autre poème, Chawkat Masri rend un hommage à l’amour:

" Laisses-moi t’aimer dans une langue différente des autres Que le monde connait. Laisses-moi-t’aimer dans une avenue sans fin. Laisses-moi t’aimer aveuglément, Laisses-moi t’approcher et te connaitre davantage ». Interrogés sur leur participation au SILA, les deux poètes ont eu cette réponse : "C’est une action louable, méritoire qui vise à développer et à promouvoir le livre et la lecture publique. La lecture publique constitue le pilier de développement de la société. Ce salon a réussi réellement à drainer des rencontres et à tisser des liens littéraires et culturels entre divers pays du monde. C’est encourageant! "

Samira Sidhoum

le SILA est présent sur Facebook. Un espace d'échange et d'informations pour être au plus près du salon, pendant le sila, mais aussi toute l'année. Pour être les premiers informés de notre actualité,...