Rencontre sur la littérature à l'école |
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Lundi, la salle SILA du pavillon central était archicomble. Le public est venu assister à une conférence sur la littérature à l'école. Conférence marquée par présence de la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit et du ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi. M.Azzedine Mihoubi a rappelé que le salon international du livre d’Alge est l’événement cultrel phare en Algérie, parce qu’il réunit tous les professionnels et le public. «La participation est un record.Nous avons atteint 50 pays présents, avec 968 éditeurs. Nous sommes persuadés que le citoyen algérien lit, aime le livre. Il le fait dans des espaces fermés, contrairement au citoyen étranger qui le fait Seulement partout dans la rue, le métro, le boulot », a-t-il déclaré.
Le ministre a cité l'exemple de la romancière Ahlem Mostghanemi qui crée l'événement en raison de la présence massive de ses lecteurs. Il a insisté sur l’importance de trouver un moyen d’intégrer la littérature algérienne dans l’éducation nationale. Mme Nouria Benghebrit rejoint M. Mihoubi en disant que le SILA est un moment exceptionnel dans la vie culturelle du pays. «Depuis l’an dernier, l’école accompagne le SILA. En 2015, 16.000 écoliers venus de 21 wilayas ont visité le salon. Aujourd’hui même, nous avons la visite de 4310 élèves de 9 wilayas», a-t-elle dit. Elle a félicité le jeune lauréat algérien du programme panarabe « « Tahadi al qiraa al arabiy »(Mohamed Abdallah Farhdjelloud). Elle a rappelé d’autres initiatives lancées par le ministère de l’Education nationale comme les expériences de la lecture à Laghouat, à Tizi Ouzou et à Constantine. Elle a parlé d'un projet d’anthologie littéraire scolaire dans les trois langues: arabe, tamazight et langue étrangère. Une anthologie qui prend en compte toutes les périodes historiques (antiquité, médiévale et période moderne puis contemporaine). Elle a évoqué l’introduction du patrimoine littéraire et culturel dans le cursus et les supports scolaires, manuels et cahiers d’activité. Des textes d’auteurs algériens ont introduit dans les manuels scolaires dit de 2e génération. « Il y a également l’élaboration progressive et ouverte d’un socle commun des références littéraires nationales en partenariat avec le ministère de la culture et avec l’aide des auteurs algériens que je compte rencontrer incessamment», a-t-elle précisé.
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