Abderrahmane Amalou, auteur et éditeur |
" CINQ LIVRES EDITES EN PARTENARIAT AVEC LE HCA "
Poète, auteur, compositeur et éditeur, Abderrahmane Amalou, est présent au 21e SILA, avec sa maison d’édition « Voir par le savoir ». Certains de ses poèmes traduits en langues arabe et amazighe ont été repris par des chanteurs algériens comme Sid Ali Naït Kaci, Samah Akla, Cherif Douzene. Son recueil de poésie en expression Française «Les Mots, Les Maux » a été traduit en sept langues.
Parlez-nous de la nouveauté de cette année ?
C’est notre quatrième participation au Sila. Nous exposons des livres en braille, des livres traduits en tamazight et un jeu de société destiné aux non-voyants. C’est une première expérience dans ce créneau. Dans ces jeux de société, on retrouve les jeux de domino, le jeu de cartes. Par ailleurs, nous publions la lettre du colonel Lotfi à son épouse. Nous disposons de 42 titres, édités en braille et une dizaine de titres pour d’autres ouvrages.
On a appris que vous avez conclu un partenariat avec le HCA ?
En effet, nous avons coédité, pour la première fois avec le HCA (Haut commissariat à l’amazighité). J’ai pris en charge l’édition de cinq livres que le HCA m’a remis. C’est une coédition. Il s’agit des œuvres d’Azzedine Mihoubi, de Hamid Grine, de Mohamed Sari, de Nourredine Louhal, et de Nora Brahimi. A cette occasion, je me félicite de cette initiative qui profite au secteur du livre. J’ai divers projets avec le HCA. Côté cinéma, j’ai composé la bande originale du film «Femmes et destin» de Baya El Hachemi, sorti en 2015.
Que pensez-vous de l’évolution du Sila?
Ce salon s’agrandit d’année en année. Il y a une bonne fréquentation des visiteurs. On pense que le citoyen algérien n’est pas un grand lecteur mais cette année, j’ai remarqué un engouement particulier des enfants et des familles pour le livre.
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